Cette note présente l’évolution des chiffres caractéristiques du secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire.
En 1960, à l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le pays s’était doté d’un système électrique interconnecté constitué d’un parc de production installée d’une capacité totale de 25 MW repartie entre une production hydraulique de 20 MW (soit 80%) à Ayamé 1 et une production thermique de 5 MW (soit 20%). La pointe nationale de consommation était de 11 MW.
Le réseau de transport comptait deux (2) postes sources haute tension équipés de quatre (4) transformateurs d’une capacité de transit totale de 106 MVA et de 127 km de lignes haute tension. Le réseau de distribution associée était constitué de 206 km lignes moyenne tension et 349 km de lignes basse tension.
Le secteur électrique comptait 13 536 abonnés. Seulement 13 localités étaient électrifiées sur l’ensemble du territoire ivoirien.
Le chiffre d’affaire du secteur de l’électricité s’élevait à 971 millions de FCFA.
Entre 1960 et 1970, la Côte d’Ivoire a connu un essor économique fulgurant avec un pic à partir de 1970. Cette période qualifiée de miracle économique s’est caractérisée par la construction de nombreuses infrastructures. Le système électrique de la Côte d’Ivoire s’est accru.
La capacité installée du parc de production d’électricité en 1970 était de 144 MW contre 25 MW en 1960 soit une augmentation de 119 MW correspondant à une hausse de 476%.
Cet accroissement était lié à la mise en service de la centrale hydroélectrique d’Ayamé 2 (30 MW), les centrales thermiques à vapeur de Vridi 1&2 (64 MW) et les centrales thermiques du Port (19 MW). Le parc de production était composé de 35% (soit 50 MW) d’hydraulique et de 65% (soit 94 MW) de thermique.
La pointe nationale de consommation enregistrée en 1970 était de 73 MW contre 11 MW en 1960 soit une hausse de 582%.
Le nombre total de postes sources en 1970 était de 5 contre 2 en 1960 soit une augmentation de 3 postes correspondant à une hausse de 150%. La capacité totale des transformateurs en 1970 était de 271 MVA contre 106 MVA en 1960 soit une augmentation de 165 MVA correspondant à une hausse de 156%.
La longueur des lignes haute tension en 1970 était de 292 km contre 127 km en 1960 soit une augmentation de 165 km correspondant à une hausse de 130%.
Le nombre d’abonnés en 1970 était de 70 934 contre 13 536 abonnées en 1960, soit une augmentation de 57 398 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 424%.
Le nombre de localités électrifiées et engagés en 1970 était de 112 contre 14 en 1960 soit une augmentation de 98 localités correspondant à une hausse de 700%.
Le chiffre d’affaire du secteur de l’électricité en 1970 était de 7,34 milliards contre 0,97 milliards de FCFA en 1960 soit une augmentation de 6,37 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 656%.
Le miracle économique qu’a connu la Côte d’Ivoire dans les années 1970 a permis de poursuivre la construction des infrastructures dans le pays. Le système électrique de la Côte d’Ivoire s’est accru considérablement.
La capacité installée du parc de production d’électricité en 1980 était de 826 MW contre 144 MW en 1970 soit une augmentation de 682 MW correspondant à une hausse de 473%.
Cet accroissement était lié à la mise en service de la centrale hydroélectrique de Kossou (174 MW), de Taabo (210 MW) et Buyo (165 MW), les centrales thermiques à vapeur de Vridi 3&4 (150 MW). Ce qui avait permis le retrait de centrales thermiques diesel. Le parc de production était composé de 73% (soit 599 MW) d’hydraulique et 27% (soit 227 MW) de thermique.
La pointe nationale de consommation enregistrée en 1980 était de 262 MW contre 73 MW en 1970 soit une hausse de 259%.
Le nombre total de postes sources en 1980 était de 25 contre 5 en 1970 soit une augmentation de 20 nouveaux postes correspondant à une hausse de 400%. La capacité totale des transformateurs en 1980 était de 1 982 MVA contre 271 MVA en 1970 soit une augmentation de 1 711 MVA correspondant à une hausse de 631%.
La longueur des lignes haute tension en 1980 était de 2 493 km contre 292 km en 1970 soit une augmentation de 2 201 km correspondant à une hausse de 753%.
La longueur du réseau de distribution HTA et BT en 1980 était de 10 376 km (5 472 km en HTA et 4 904 km en BT) contre 2 918 km en 1970 (1 628 km en HTA et 1 290 km en BT) soit une hausse de 256%.
Le nombre d’abonnés en 1980 était de 271 864 contre 70 934 abonnées en 1970, soit une augmentation de 200 930 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 243%.
Le nombre de localités électrifiées et engagés en 1980 était de 485 contre 112 en 1970 soit une augmentation de 373 localités correspondant à une hausse de 333%.
Le chiffre d’affaire du secteur de l’électricité en 1980 était de 43 milliards contre 7,34 milliards de FCFA en 1970 soit une augmentation de 35,4 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 482%.
A la fin des années 1970, la Côte d’Ivoire a connu une récession économique qui a perduré encore au cours des années 1990. Cette situation avait eu pour conséquence un ralentissement des investissements.
La capacité installée du parc de production d’électricité en 1990 était de 918 MW contre 826 MW en 1980 soit une augmentation de 93 MW correspondant à une hausse de 11%.
Cet accroissement était lié à la mise en service de la centrale hydroélectrique de Fayé (5 MW) et la centrale thermique à gaz de Vridi (100 MW). Ce qui avait permis le retrait de centrales thermiques diesel.
La pointe nationale de consommation enregistrée en 1990 était de 369 MW contre 262 MW en 1980 soit une hausse de 41%.
La longueur des lignes haute tension en 1990 était de 4 083 km contre 2 493 km en 1980 soit une augmentation de 1 590 km correspondant à une hausse de 64%.
La longueur du réseau de distribution HTA et BT en 1990 était de 19 223 km (11 310 km en HTA et 7 913 km en BT) contre 10 376 km en 1980 (5472 km en HTA et 4904 km en BT) soit une hausse de 85%.
Le nombre d’abonnés en 1990 était de 410 522 contre 271 864 abonnées en 1980, soit une augmentation de 138 658 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 51%.
Le nombre de localités électrifiées et engagés en 1990 était de 1 027 contre 485 en 1980 soit une augmentation de 542 localités correspondant à une hausse de 112%.
La qualité de l’électricité fournie en Côte d’Ivoire était caractérisée par un Temps Moyen de Coupure (TMC) de 50 heures.
Le chiffre d’affaire du secteur de l’électricité en 1990 était de 93 milliards contre 43 milliards de FCFA en 1980 soit une augmentation de 50 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 118%.
La récession économique s’était accentuée à la fin des années 1990 par la crise politico-militaire qui ‘s’en était suivie. Cette situation a eu pour conséquence un ralentissement des investissements.
La capacité installée du parc de production d’électricité en 2000 était de 1 210 MW contre 918 MW en 1990 soit une augmentation de 292 MW correspondant à une hausse de 32%.
Cet accroissement était lié à la mise en service des centrales thermiques à gaz de Ciprel 1&2 (220 MW) et Azito (148). Ce qui avait permis le retrait de tranches de centrales thermiques à vapeur.
La pointe nationale de consommation enregistrée en 2000 était de 594 MW contre 369 MW en 1990 soit une hausse de 61%.
Le réseau de transport avait enregistré la mise en service de nouveaux ouvrages faisant passer le nombre total de postes sources à 44 avec une capacité totale de 3 336 MVA.
La longueur des lignes haute tension en 2000 était de 4 289 km contre 4 083 km en 1990 soit une augmentation de 206 km correspondant à une hausse de 5%.
La longueur du réseau de distribution HTA et BT en 2000 était de 26 975 km (15 493 km en HTA et 11 482 km en BT) contre 19 223 km en 1990 (11 310 km en HTA et 7 913 km en BT) soit une hausse de 40%.
Le nombre d’abonnés en 2000 était de 762 338 contre 410 522 abonnées en 1990, soit une augmentation de 351 816 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 86%.
Le nombre de localités électrifiées et engagés en 2000 était de 1 939 contre 1 027 en 1990 soit une augmentation de 912 localités correspondant à une hausse de 89%.
La qualité de l’électricité fournie en Côte d’Ivoire s’était améliorée. Le Temps Moyen de Coupure (TMC) en 2000 était de 13 heures contre 50 heures en 1990 soit une réduction des coupures de plus de 74%. Le rendement global en 2000 était de 86%.
Le chiffre d’affaire du secteur de l’électricité en 2000 était de 179 milliards contre 93 milliards de FCFA en 1990 soit une augmentation de 86 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 92%.
Cette période s’était caractérisée par la crise politico-militaire qu’avait connue le pays. Ce qui avait eu pour conséquence une absence d’investissements structurants conduisant à des limites de capacités du système électrique de Côte d’Ivoire. Des délestages pour déficit de production avaient été enregistrés en 2010.
La capacité installée du parc de production d’électricité en 2010 était de 1 391 MW contre 1 210 MW en 2000 soit une augmentation de 181 MW correspondant à une hausse de 15%. Cet accroissement était lié à la mise en service de centrales thermiques à gaz supplémentaires.
La pointe nationale de consommation enregistrée en 2010 était de 912 MW contre 594 MW en 2000 soit une hausse de 53%.
Le réseau de transport n’avait enregistré la mise en service d’aucun nouveau poste source supplémentaire. Le nombre total de postes sources était de 44 avec une capacité totale de 3336 MVA.
La longueur des lignes haute tension en 2010 était de 4 422 km contre 4 289 km en 2000 soit une hausse de 3%.
La longueur du réseau de distribution HTA et BT en 2010 était de 35 510 km (19 377 km en HTA et 16 133 km en BT) contre 26 975 km en 2000 (15 493 km en HTA et 11 482 km en BT) soit une hausse de 32%. Le réseau de distribution comptait 260 départs HTA dont 121 départs HTA à Abidjan et 130 départs HTA à l’intérieur du pays.
Le nombre d’abonnés en 2010 était de 1 082 758 contre 762 338 abonnées en 2000, soit une augmentation de 320 420 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 42%.
Le nombre de localités électrifiées et engagés en 2010 était de 2 832 contre 1 939 en 2000 soit une augmentation de 893 localités correspondant à une hausse de 46%.
La qualité de l’électricité fournie en Côte d’Ivoire s’était dégradée en 2010. Le Temps Moyen de Coupure (TMC) en 2010 était de 56 heures contre 13 heures en 2000 soit une hausse de 331%.
Le rendement du réseau électrique en 2010 était de 74% contre 86% en 2000 soit une perte de 12 points correspondant à une baisse de 14%.
Le chiffre d’affaire du secteur de l’électricité en 2010 était de 262 milliards contre 179 milliards en 2000 soit une augmentation de 84 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 47%.
Suite à la décennie de crise qu’avait connue la Côte d’Ivoire, le gouvernement s’est engagé dans une relance économique qui est accompagnée par le développement des infrastructures.
La capacité installée du parc de production d’électricité à décembre 2020 était de 2 229 MW contre 1 391 MW en 2011 soit une augmentation de 838 MW correspondant à une hausse de 60%. Cette capacité installée à fin décembre 2020 était répartie entre les six (7) centrales hydroélectriques d’une capacité totale de 879 MW (soit 39%) et quatre (4) centrales thermiques d’une capacité totale de 1 350 MW (soit 61%).
La production totale d’électricité réseau interconnecté à décembre 2020 était de 11 204 GWh contre 6 028 GWh en 2011 soit une hausse de 86%.
La pointe nationale de consommation enregistrée en décembre 2020 était de 1 545 MW contre 925 MW en 2011 soit une hausse de 67%.
La Côte d’Ivoire est exportatrice net d’électricité vers le Ghana, le Burkina, le Bénin, le Togo et le Mali. Le niveau des exportations d’électricité en 2020 était de 1 275 GWh contre 615 GWh en 2011 soit une hausse de 107%.
Le nombre total de postes sources en décembre 2020 était de 65 contre 45 postes en 2011 soit une augmentation de 20 nouveaux postes correspondant à une hausse de 44%. La capacité totale des transformateurs en décembre 2020 était de 7400 MVA contre 3381 MVA en 2011 soit une hausse de 119%.
La longueur des lignes haute tension en décembre 2020 était de 7103 km contre 4 446 km en 2011 soit une hausse de 60%. La longueur du réseau de distribution en décembre 2020 était de 49 958 km (26 163 km en HTA et 23 794 km en BT) contre 36 101 km en 2011 (19 581 km en HTA et 16 519 km en BT) soit une hausse de 38%.
Le nombre de départs HTA en décembre 2020 était 440 (238 à Abidjan et 202 à l’intérieur du pays) contre 265 départs en 2011 (124 à Abidjan et 131 à l’intérieur du pays), soit une hausse de 66%.
Le nombre d’abonnés en décembre 2020 était de 2 915 688 contre 1 111 533 abonnées en 2011, soit une augmentation de 1 804 155 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 162%.
Sur un nombre total de localités de 8 518, le nombre de localités électrifiées et engagés en décembre 2020 était de 6 781 contre 2847 en 2011 soit une augmentation de 3934 localités correspondant à une hausse de 138%. Le taux d’accès en décembre 2020 était de 98% contre 74% en 2011 soit une hausse de 32%. Le taux de couverture en décembre 2020 était de 80% contre 33,4% en 2011 soit une hausse de 138%.
Le rendement du réseau électrique en décembre 2020 était de 82,54% contre 71% en 2011 soit un gain de 11,3 points correspondant à une hausse de 16%.
La qualité de l’électricité fournie en Côte d’Ivoire s'était s'améliorer. Le Temps Moyen de Coupure (TMC) en décembre 2020 était de 16,37 heures contre 47,3 heures en 2011 soit une réduction des coupures de plus de 65%.
Le chiffre d’affaire du secteur de l’électricité en décembre 2020 était de 638 milliards contre 254 milliards de FCFA en 2011 soit une augmentation de 384 milliards de FCFA correspondant à une hausse de 151%.
La mise en œuvre globale des différents projets sur la période 2011-2020 a permis de :
De manière spécifique,
Au niveau de l'accès à l'électricité
Au niveau du Temps Moyen de Coupure national (TMC)
Au niveau du Rendement global du réseau
Au niveau de l’atténuation des contraintes du réseau électrique
Les investissements réalisés sur le réseau de transport d’énergie électrique ont permis d’augmenter la capacité de transformation et de transit du réseau électrique, respectivement de plus de 129% sur le territoire national et de plus de 102% sur Abidjan, et d’améliorer de façon significative la qualité de fourniture de l’électricité.
Sur la période 2011 – 2020, les projets réalisés sur le réseau de transport sont :
La mise en service de ces projets permet d’améliorer l’exploitation quotidienne du réseau électrique ivoirien.
Le réseau électrique ivoirien, dans sa configuration de 2011, présentait d’énormes contraintes d’exploitation. Les mises en service depuis 2015 de plusieurs ouvrages et les projets en cours de réalisation ont permis de lever les contraintes de surcharges sur les lignes et les postes. Le TMC à fin 2020 était de 16,37h, contre 47,3h à fin 2011.
La reprise économique de la Côte d’Ivoire, observée à travers un taux de croissance moyen du PIB supérieur à 7% sur six années consécutives (2012 – 2013 – 2014 – 2015 – 2016 – 2017), soutenu par un investissement public et privé en plein essor, a pour corollaire une forte augmentation de la production d’électricité destinée à satisfaire les besoins domestiques et industriels nationaux. Les investissements sont ainsi justifiés par la nécessité de produire une énergie électrique, abondante, de qualité et bon marché pour permettre le développement économique et social à la hauteur des ambitions du Gouvernement. La Côte d’Ivoire, leader économique de l’espace UEMOA est inscrite dans une forte reprise de l’activité après la crise politique qui a durement ralenti le pays durant la première décennie du 21ème siècle. Elle ambitionne d’être un pays émergeant à l’horizon 2020.
Le taux de croissance de la consommation nationale brute s’est établi à 6,3% en 2020. Le taux de croissance de la consommation nationale brute est de 6% en 2021.
La capacité installée du parc de production prévue en 2021 est de 2 408 MW contre 2 229 MW en 2020 soit une hausse de 8% avec la mise en service de la première tranche de la centrale d’Azito IV (179 MW).
Au niveau régional, la Côte d’Ivoire ambitionne de maintenir et de renforcer son rôle de pôle énergétique par un accroissement des volumes d’énergie exportés. Les prévisions d’exportation d’électricité vers les pays voisins notamment, le Burkina Faso, le Mali, le Liberia, le Ghana, le Togo et le Bénin ont été actualisées en tenant compte des contrats existants et des engagements additionnels. Le niveau des exportations d’électricité prévu en 2021 est de 1 635 GWh contre 482 GWh en 2010 soit une hausse de 239%.
La pointe nationale de consommation prévue en 2021 est de 1 645 MW contre 912 MW en 2010 soit une augmentation de 734 MW correspondant à une hausse de 80%.
Le transport et la répartition de toute l’énergie produite se fera à travers le réseau électrique Haute Tension qui lui aussi sera renforcé pour suivre l’évolution du parc de production électrique. Le nombre de postes haute tension prévu en 2021 est de 67 (dont 38 postes 90 kV, 27 postes 225 kV et 2 postes 400 kV) contre 44 postes haute tension en 2010 soit une hausse de 52%.
Le réseau de distribution sera considérablement renforcé. La longueur du réseau de distribution HTA prévue en 2021 est de 51 143 km (avec 26 348 km en HTA et 24 794 en BT) contre 35 510 km en 2010 soit une hausse de 44%. Le nombre de départs HTA prévu en 2021 est de 489 (273 à Abidjan et 216 à l’intérieur) contre 260 départs en 2010 soit un accroissement de 229 départs HTA correspondant à une hausse de 88%.
Les besoins nationaux et à l’export en puissance sont satisfaits à la pointe de consommation en situation normale d’exploitation avec une marge d’exploitation moyenne de 8%. En situation N-1, la marge d’exploitation moyenne est de 0% en l’absence de la plus grosse unité du parc de production.
Le nombre d’abonnés prévu en 2021 est de 3 138 669 contre 1 082 758 en 2010 soit un accroissement de 2 055 911 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 190%.
Le nombre de localités électrifiées projeté à fin 2021 est de 8 318 contre 2 832 en 2010 soit une augmentation de 5 486 correspondant à une hausse de 194%. Le taux d’accès sera de 98,85% en 2021 contre 74% à 2010. Le taux de couverture sera de 97,7% en 2021 contre 33% à 2010.
La qualité de l’électricité fournie en Côte d’Ivoire sera améliorée. Le Temps Moyen de Coupure (TMC) prévu en 2021 est 15 heures contre 56 heures en 2010 soit une réduction des coupures de 73%.
Le rendement global prévu en 2021 est de 85% contre 74% en 2010 soit un gain de 11 points correspondant à une hausse de 15%.
Le chiffre d’affaires prévisionnel du secteur de l’électricité en 2021 est de 789 milliards de francs CFA contre 262 milliards en 2010 soit une hausse de 201%.
La capacité installée du parc de production prévue en 2030 est de 4 463 MW contre 2 229 MW en 2020 soit une hausse de 100% avec la mise en service des centrales thermiques à cycles combinés d’Azito IV (253 MW) et de Ciprel V (390 MW), de centrales hydrauliques (620 MW), de centrales solaires (370 MW), de centrales à biomasse (311 MW) et de centrales à charbon (500 MW).
La pointe nationale de consommation prévue en 2030 est de 2 608 MW contre 1 545 MW en 2020 soit une augmentation de 1 063 MW correspondant à une hausse de 69%.
Le transport et la répartition de toute l’énergie produite se fera à travers le réseau électrique Haute Tension qui lui aussi sera renforcé pour suivre l’évolution du parc de production électrique. Le nombre de postes haute tension prévu en 2030 est de 88 (dont 33 postes 90 kV, 47 postes 225 kV et 8 postes 400 kV) contre 65 postes haute tension en 2020 soit une hausse de 35%.
Le réseau de distribution sera considérablement renforcé. La longueur du réseau de distribution HTA prévue en 2030 est de 67 037 km (33 243 km en HTA et 33 794 km en BT) contre 49 958 km en 2020 soit une hausse de 34%. Le nombre de départs HTA prévu en 2030 est de 765 (396 à Abidjan et 369 à l’intérieur) contre 440 départs en 2020 soit un accroissement de 325 départs HTA correspondant à une hausse de 74%.
La Côte d’Ivoire est exportatrice net d’électricité vers le Ghana, le Burkina, le Bénin, le Togo et le Mali. Le niveau des exportations d’électricité prévu en 2030 est de 2 415 GWh contre 1 275 GWh en 2020 soit une hausse de 89%.
Les besoins nationaux et à l’export en puissance sont satisfaits à la pointe de consommation en situation normale d’exploitation avec une marge d’exploitation moyenne de 17%. En situation N-1, la marge d’exploitation moyenne est de 7% en l’absence de la plus grosse unité du parc de production.
Le nombre d’abonnés prévu en 2030 est de 5 740 967 en 2030 contre 2 915 688 en 2020 soit un accroissement de 2 825 279 nouveaux abonnés correspondant à une hausse de 97%.
Les taux de couverture et d’accès seront de 100% en 2030 et ce dès 2022 avec 8518 localités électrifiées.
La qualité de l’électricité fournie en Côte d’Ivoire sera améliorée. Le Temps Moyen de Coupure (TMC) prévu en 2030 est 5 heures contre 16,37 heures en 2020 soit une réduction des coupures de 69%.
Le rendement global prévu en 2030 est de 88% contre 82,54% en 2020 soit un gain de 5,5 points correspondant à une hausse de 7%.
Le chiffre d’affaires prévisionnel du secteur de l’électricité en 2030 est de 1 292 milliards de francs CFA contre 638 milliards en 2020 soit une hausse de 102%.